Nous avons souhaité vous parler de la faune et la flore (surtout le gibier et les arbres...) ainsi que des métiers du bois et de la forêt et pour finir de la filière bois (de la plantation à l'industrie en passant par l'exploitation, la sylviculture, le chauffage...)
Nous vous souhaitons une bonne visite espérant que vous y trouverez votre bonheur...
jeudi 24 février 2011
Choisir son bois de chauffage
- Un bois bien sec, c'est essentiel!
- Des essences de bonne qualité tel que le chêne, le charme, le hêtre
- Une bonne installation (cheminée ou poêle)
- Et un ramonage régulier des conduits.
Le séchage du bois est plus important que le type de bois utilisé en terme de rendu énergétique car la présence d'eau dans le bois absorbe beaucoup d'énergie lors de la combustion. Le maximum d’humidité toléré est de 20 % (un bois vert, fraîchement abattu en contient 50%, ce qui est beaucoup trop élever pour obtenir une utilisation optimal du produit).
Avant tout, exigez un bois bien sec, 2 ans de séchage à l’abri de la pluie dans un endroit bien aéré. Ensuite si les conditions le permettent stocker le bois chez vous pendant quelques mois. Avant de le brûler, rentrez le quelque jour à proximité de la source de chaleur.
exploitation forestiere
La filière bois en Europe constitue aujourd'hui une activité très importante puisqu’elle représente:
L'ingénieur forestier
Sa tâche :
Les ingénieurs forestiers peuvent être amenés à occuper différentes fonctions suivant les structures qui les emploient. En règle générale, ils assument la responsabilité d’un service chargé de la gestion forestière.Ils ont donc :
- à initier et développer des actions
- à superviser la réalisation d'aménagements forestiers (définition des potentialités et des objectifs d’un massif, prévision des coupes et travaux à réaliser)
- à assurer la liaison avec les différents acteurs de la filière (propriétaires, acheteurs, entrepreneurs, pouvoirs publics et politiques)
- à organiser le travail et gérer une équipe.Toutefois, leurs missions recouvrent une grande diversité et peuvent déborder largement au delà de la gestion forestière, suivant les postes qu’ils occupent : enseignement, recherche et développement, gestion administrative, action dans le domaine de l’environnement, de la chasse et de la pêche.
Les conditions de travail et les débouchés :
L’ingénieur forestier est un cadre qui, au delà de ses compétences techniques et scientifiques dans le domaine de la gestion des milieux naturels, doit posséder des bonnes capacités de communication.Les principaux débouchés sont offerts dans le secteur public : Office National des Forêts, et aussi par le secteur privé : coopératives forestières, experts forestiers, groupements forestiers, associations diverses.
La rémunération mensuelle varie de 1800 à 2000 euros net en début de carrière.
Devenir ingénieur forestier :
L’accès aux formations d'ingénieur forestier nécessite un excellent niveau scolaire.
Il existe deux formations en France, dispensées par une seule école, l'École Nationale du Génie Rural des Eaux et des Forêts :
-La formation d’ingénieur forestier et la formation d’ingénieur du génie rural des eaux et des forêts.
Les formations :
-La formation d’ingénieur forestier.
D'une durée de 3 ans.
Le recrutement ce fait sur concours suite à deux années de classes préparatoires (après baccalauréat scientifique ou diplôme d’enseignement universitaire général) ou admission sur titre en deuxième année, après un diplôme de second cycle de l’enseignement supérieur (maîtrise minimum).
-La formation d'ingénieur du génie rural des eaux et forêts.
D'une durée de 3 ans.
Le recrutement ce fait sur dossier des diplômés de l'Institut National Agronomique ou de l'École Polytechnique ou après examen des titulaires d’un diplôme scientifique bac +4.
Le technicien forestier
Le technicien forestier de l'ONF (Office national des forêts) est responsable d'un secteur de 3 à 6 000 hectares. Il est assermenté, porte l'uniforme et détient une arme de service. Aussi, il peut dresser un procès-verbal en cas d'infraction comme par exemple des empiètements fonciers ou des défrichements sauvages.
Il collabore à la définition du plan d'aménagement forestier. Il a un rôle d’organisation et d’encadrement du travail des agents techniques forestiers et des ouvriers comme le marquage des bois en vue de leur coupe, les travaux d'entretien des plantations et de leurs accès, etc. Il est responsable de la santé des arbres et pour cela il choisit les traitements et négocie avec les sociétés l’épandage des produits sur les surfaces boisées. Il a également un travail de gestion du matériel de chantier, d’entretien et d’amélioration de l'équipement forestier (routes, canaux, chemins de hallage...).
Une autre partie importante de son travail se déroule au bureau : statistiques, enquêtes sur les maladies des arbres, comptabilité, gestion. Le technicien des travaux forestiers de l'Etat travaille dans les directions régionales et départementales de l'Agriculture sous l'autorité d'un ingénieur. En forêt privée, il est chargé du développement forestier, des conseils aux propriétaires, de l'élaboration et du contrôle des plans de gestion. Il travaille soit dans les Centres régionaux de la propriété forestière (CRPF), soit dans les organismes de gestion et d'exploitation forestière. Il peut aussi être chef d'entreprise dans le domaine des travaux forestiers, c'est-à-dire exploitant forestier à son propre compte.
Salaires / revenus :
Evolution professionnelle
Dans la fonction publique, le technicien peut accéder au grade de technicien supérieur après quelques années de services effectifs.Par voie de concours interne, les techniciens forestiers peuvent, après 4 ans de services effectifs, accéder en qualité d'élève ingénieur, à l'ENGREF (Ecole nationale du génie rural des eaux et forêts)
Le chevreuil
vendredi 18 février 2011
Le faisan commun
Femelle-petit : Poule- faisandeau
Famille : Phasianidés
Ordre : Gallinacés
Classe : Oiseaux
Longueur : 75-90cm
Poids : 1.100g 1.400g
Habitat:
Le faisan a d’importante faculté d’adaptation comme le démontre la grande diversité des milieux qu’il occupe. L’avenir de se magnifique oiseau dépend en grande partie de la volonté des chasseurs de lui restituer son statue d’oiseau sauvage. Ces souvent le cas depuis quelques années et le nombre de population naturelle est en constante augmentation.Diurnes, les faisans sont souvent actifs en début et fin de journée. Grégaires, ils se tiennent volontiers au sol et s’ils ne sont pas dérangés, il se déplace le plus souvent en marchant. A noter qu’il passe volontiers la nuit perchée dans un arbre.Outre la reproduction, leur principale activité est la recherche de nourriture. Sa nourriture est à la fois animale (insectes, larves…) et végétale (feuilles, bourgeons, pousse de graminée et graines). Le poussin consomme presque exclusivement des insectes jusqu'à l’âge de 2 à 3 semaines.
Caractéristique:
La perdrix grise
Perdrix grise : Perdix perdix
Ordre : Galliformes
Famille : Phasianidés
Taille : 29 à 31 cm
Envergure : 45 à 48 cm
Poids : 350 à 450g
Longévité : 7ans
Description :
Oiseau a la silhouette arrondie, a queue et aile courte. Il pèse 350 à 400g, pour une taille de 28 à 32 cm de long. Le bec est court et clair, arrondi et pointant légèrement vers le bas. La tête est ronde, l’œil, foncé a la paupière inférieure orné de rouge. Gris bleutée, ocrée à brunâtre sur les ailes et les cotés de la tête, flancs et poitrine gris, ventre blanc. Les pattes sont jaunâtres chez le jeune et gris bleu chez l’adulte.
Habitat :
La perdrix grise est essentiellement trouvée sur des milieux ouvert, le plus souvent des terres d’Europe de l’ouest et d’Asie. On trouve la perdrix grise jusqu'à 2500m, dans les zones bocagère et les bosquets. Elle semble fuir les zones humides et la forêt dense. Elle était autrefois largement présente en Amérique du nord et elle est encore commune dans certaines régions du sud du Canada.
Reproduction :
Alimentation :
Caractéristique :
Ces populations son en forte diminution dans les zones de grandes cultures. En France, elle est encore relativement courante dans les deux tiers nord du pays et dans les Pyrénées.Elle vit en couple ou en trio de la fin de l’hiver au printemps, le reste de l’année elle vit en compagnie.
Le sapin
Le douglas
Sous-règne: Tracheobionta
Division: Coniferophyta
Classe: Pinopsida
Ordre: Pinales
Famille: Pinaceae
Genre: Pseudotsuga
Les feuilles:
Epine noir ou prunellier
Famille : Rosacée
Hauteur : De 2 à 6 m
Couleur des fleures : Blanche
Période de floraison : De fin mars à début avril
Rusticité : Très rustique
Type de feuillage : Caduc
L’Épine noire ou le Prunellier, écrit aussi prunelier (Prunus spinosa) est un arbuste de la famille des Rosaceae.Il est aussi appelé « buisson noir », « épinette » ou « épine noire ».En raison de son caractère épineux et d'une forte tendance à drageonner, il a été très utilisé pour former des haies défensives (comme l'aubépine) peut former une haie ou un taillis inextricable en quelques années. Ses fruits étant appréciés des oiseaux qui disséminent ses graines, il est souvent une espèce envahissante des friches et de certaines pâtures. La prunelle est un petit fruit sauvage du même genre que les prunes et ayant d’ailleurs l’aspect d’une petite prune plutôt sphérique. C’est une drupe d’un diamètre atteignant 1 à 1.5 cm, de couleur bleu foncée puis noire brillant à maturité. Le fruit contient un petit noyau presque lisse. La prunelle est un petit fruit astringent et acide, qui devient plus sucré ç pleine maturité, après les première gelées d’automne. Les épines noires ont des feuilles décidues, alternes qui n’apparaissent sur l’arbre qu’après la floraison. Il fleurit de fin mars à début avril, suivant l’altitude. Les limbes ont une base cunéiforme et sont ovoïde en long, entièrement dentelés, glabres ou tomenteux en dessous. Les fleures blanches poussent soit d’une manière individuelle soit en grands faisceaux. Elles portent une vingtaine d’étamines qui sont suivies de fruits bleu- noir, ronds, les prunelles, qui sont des globules à noyaux à la pulpe verdâtre d’un goût amer. Les fleurs et les feuilles des prunelliers servent depuis longtemps dans la médecine populaire. Bien que le prunellier représente l’une des essences ligneuses de taillis les plus communes d’Europe. Le prunellier est un arbuste haut, qui forme des peuplements homogène, très expansifs dans les endroits délaissés. Ils forment des arbustes épineux abondant ramifiés. Ses branches retombantes, les plus basses forment parfois des racines au contact de la terre et les branches dressées sont raides et rigides. Les brachyblastes latérales se terminent par une pointe épineuse.
Le noisetier commun
Les noisettes sont généralement groupées en petites grappes appelées « trochets » formées de deux ou trois fruits. Peu avant la maturité du fruit, l’involucre s’assèche et s’ouvre à une extrémité, exposant le péricarpe à l’air où il va durcir et se colorer, pendant que la graine se concentre en sucres, en huile et en minéraux. Cette maturation a lieu en automne, et la cueillette peut avoir lieu entre la fin du mois d’août et en septembre, lorsque les trochets se détachent facilement des branches.
La fougère aigle
Règne : Plantae
Sous- règne : Tracheobionta
Division : Pteridophyte
Classe : Filicopsida
Ordre : Polypodiales
Famille : Dennstaedtiaceae
Genre : Pteridium
La Fougère aigle (Pteridium aquilinum) aussi appelée grande fougère ou fougère commune, est une fougère de la famille des Dennstaedtiaceae. Elle est très commune, voire envahissante, et cosmopolite. On la retrouve jusqu'à 2 000 m d'altitude. Cette plante toxique a longtemps été utilisée à des fins alimentaires et médicinales et reste utilisée, notamment en horticulture. Elle est cependant considérée comme gênante pour la gestion des forêts et du gibier.
Appareil végétatif :
La fougère aigle possède un rhizome noir, fibreux et ramifié, rampant à plusieurs dizaines de centimètres sous le sol. Il lui permet de coloniser rapidement son milieu. Le rhizome est capable de se ramifier par dichotomie et de se développer, et de former un clone à distance. Les ramifications finissent par mourir avec le temps, et c'est ainsi que le clone sera séparé de la fougère originelle. Par cette méthode de reproduction asexuée, la fougère aigle est à même d'envahir les zones dégagées, où son rhizome profond peut cheminer sans obstacles. De même, le rhizome est épargné par les incendies de foret, qui détruisent les végétaux en surface, et pourra ainsi permettre à la fougère de repartir. À partir de ces rhizomes naissent à chaque printemps des frondes de très grande taille, larges de 30 à 90 cm non persistantes l'hiver. Les frondes sont de forme triangulaire caractéristique et ont tendance à se courber parallèlement au sol. Elles possèdent un pétiole très long et épais pouvant atteindre 1 à 1,5 m de long. Les frondes sont divisées plusieurs fois (parfois quatre fois) : les divisions primaires sont alternées et opposées. Les segments de ces frondes sont également triangulaires, sessiles et un peu enroulés sur les bords.
Appareil reproducteur :
Les sporanges, rares, se situent sur la face inférieure des frondes et protégés par le bord replié du limbe qui forme une indusie. Sa sporulation, souvent stérile, est disséminée par le vent (on dit que sa dissémination est anémochore).
Habitat et répartition :
La Fougère aigle se développe dans des stations en pleine lumière ou semi- ombragées, souvent sur des sols pierreux ou sableux et toujours acide et assez profond. Elle est indifférente à l'humidité du sol. En France, sa préférence pour les hivers doux, explique sa grande répartition sur le domaine atlantique. Néanmoins, elle est cosmopolite et on la trouve dans de nombreuses régions du monde et sous de nombreux climats, sauf dans les zones désertiques chaudes ou froides. Elle se développe depuis le niveau de la mer jusqu'à 2 000 m d'altitude, des étages collinéens à montagnards et supraméditerranéens. Il semble qu'il existe différents écotypes. Ainsi, on retrouve Pteridium aquilinum à la fois sur des sols carbonatés et sur d'autres décarbonatés. Pteridium aquilinum indique des sols acides pauvres ou riches en bases et engorgés en matière organique végétale. Elle indique également une carence en matière organique animale et en azote. Une prairie agricole contenant cette plante de manière significative évolue vers la lande. Les peuplements de fougère aigle sont souvent nommés « ptéridaies ».
Toxicité :
Toutes les parties de la fougère aigle sont considérées comme toxiques en raison de leur teneur en aquilide À et en dérivés de cyanure, les crosses dégagent d'ailleurs une odeur d'amande amère à la cuisson. D'après une étude faite au Japon, les crosses crues de fougère aigle pourraient contenir des substances cancérigènes, un hétéroside cyanogénétique (c'est-à-dire susceptible de produire du cyanure) ainsi qu'une enzyme (thiaminase) qui détruit la vitamine B1 dans l'organisme. Les frondes arrivées à maturité, qu'elles soient fraîches, cuites ou séchées, sont également toxiques. Les animaux qui abusent de cette fougère (rongeurs, jeunes bovins en stabulation libre avec fougère utilisée comme litière) sont atteints d'une maladie mortelle nommée "pteridisme". Les chevaux peuvent également en souffrir s'ils en consomment en forte dose (plus de 2 kg par jour pendant 1 mois). À petite dose, il semble possible de les soigner en augmentant leur taux de vitamine B1. Le ptéridisme se manifeste par une atteinte à la moelle rouge des os, causant ainsi anémie et phénomènes hémorragiques. Chez les moutons qui paissent les fougères peuvent aussi apparaître des troubles visuels, ainsi que des tumeurs sur différentes zones du système digestif (mâchoires, rumen, intestin, foie).
Consommation par la faune :
Malgré sa toxicité, la fougère aigle est consommée par plusieurs espèces animales. Les cervidés peuvent consommer la fougère aigle, mais toujours en faible quantité, et essentiellement lorsque les frondes sont encore en forme de crosse. Les lapins peuvent occasionnellement consommer les frondes et les rhizomes. Les chèvres en liberté peuvent elles aussi consommer cette fougère, mais par contre les moutons l'évitent. Plusieurs espèces d'insectes consomment eux aussi cette fougère. Par exemple en Europe, les chenilles de plusieurs espèces de lépidoptères se nourrissent de la Fougère aigle.
Le hêtre commun
Famille : Fagacées
Origine : Europe centrale jusqu’au Caucase
Période de floraison : De avril à mai
Couleur des fleurs : Crème
Exposition : Soleil et mi- ombre
Hauteur : De 10 à 40 m
Type de végétation : Vivace
Type de feuillage : Caduc
Rusticité : Très rustique
Habitat :
Le hêtre est assez indifférent à la nature du sol. Calcaire ou siliceux, riche ou pauvre. Essence d’ombre, le hêtre produit un feuillage dense qui assombrit le sous- bois et freine son développement. Il a besoin d’humidité atmosphérique mais il craint les sols trop humides. Il est sensible aux grands froids et aux fortes chaleurs. Le hêtre prospère en plaine ; dans la partie Nord de la France, notamment en Normandie. Au Sud de la Loire, il est présent en montagne : dans le massif central et les Pyrénées occidentales notamment. En montagne, il voisine le sapin, jusqu’à 1700 mètres d’altitude. Le hêtre couvre 9% de la forêt française, derrière le chêne et le pin sylvestre. Le bois du hêtre est homogène, blanc grisâtre à jaune rougeâtre et dense. Après la coupe, il se colore en rougeâtre. Il faut le débiter et le sécher sans tarder pour éviter l’attaque des champignons. Le hêtre poussant sur des terrains calcaires donne un bois de meilleure qualité que celui qui pousse sur des terrains siliceux. Le feuillage du hêtre est caduc, les feuilles mesure environ 9 cm, en disposition alterne et distique, en mai. Elles sont pétiolées, ovales, à bords pubescents et ondulés. Le hêtre fleuri en avril- mai, les fleurs mâles sont jaunes, en petits chatons pédonculée (de 3 à 5 cm) à pilosité velue, et les fleurs des femelles sont vertes, à court pédoncule, forment des groupes séparés. Les fruits sont des akènes, nommés « fraînes », groupés par 3 ou 4 dans une cupule hérissée.
Le châtaignier
Famille :Fagacée
Genre : Castanea
Espèce : Feuillus
Méthode de pollinisation : Par le vent
Période de floraison : De mai à juillet (suivant le climat)
Type de fructification : Châtaignes regroupées par 2 ou 3 marrons foncés brillants, à l’abri dans une bogue épineuse
Moyen de dispersion : Par les animaux
Dimension : De 25 à 35 m de hauteur
Aspect :
Le châtaignier a une taille maximale de 30 mètre, avec une croissance rapide. L’écorce est lisse fissurée en long, brun foncé (arbre âgé). Le tronc est rectiligne avec des rameux anguleux et un feuillage caduc. Les feuilles sont alternes et longues (environ 20 cm), pétiolées, coriaces et à grosses dents pointues. A l’automne, les feuilles passent par un joli jaune, éphémère, qui vire rapidement au marron. Comme chez les autres Fagacées (chêne, hêtre), les feuilles de marronnier restent sur l’arbre une partie de l’hiver. Les fleurs mâles en chatons jaunes, dressés de 12 à 20 cm, en juin- juillet, les fleurs femelles petites, à la base des chatons. Les fruits secs (akènes) son dans une bogue : la châtaigne. Elle contient de la saponine et de la pectine. La production de châtaigne est la plus importante entre 40 et 60 ans d’âge du châtaignier. Le châtaignier est un arbre (de 25 à 35 m) à feuilles caduques dentées très grandes. Lorsqu’il est en nombre, il forme ce que l’on appelle une châtaigneraie. Il fleurit de début juin à début août. On ramasse les châtaignes à partir du mois d’octobre. La plante est monoïque : on trouve sur le même arbre des chatons dressés, les mâles à la base des rameaux et les femelles au sommet. La bogue, involucre vert épineux, transformation des bractées, enveloppe les fruits. A l’intérieur de la bogue se trouvent les châtaignes, fruits secs de type akènes. Chacun est formé d’une coque mince et coriace contenant une graine.
Etymologie :
Le châtaignier vient de latin castanea, lui-même dérivé du grec Kastanon. A noter que castanea était le nom du chêne avant de désigner le châtaignier.
Aire de répartition :
Le châtaignier est une espèce thermophile, héliophile. Sensible au gel, il a besoin de chaleur en été et d’eau en septembre. Il est aussi silicicole et redoute les sols basique ou calcaires. C’est une espèce acidophile (sol acide). Il prospère en montagne moyenne (800 m). Il existe de très nombreuses variétés.
Le chêne
Famille : Fagacées
Genre : Quercus
Espèce : Feuillus
Méthode de pollinisation : Par les insectes
Période de floraison : De avril à mai
Type de fructification : Glands
Moyen de dispersion : Par les animaux
Dimension : De 5 à 20 m
Généralités :
Les chênes possèdent des feuilles disposées de manière spiralée, comportant un bord lobé dans de nombreuses espèces ; certaines ont des feuilles entières avec un bord lisse ou denté. Les fleurs sont des chatons qui apparaissent au printemps. Le fruit est un akène, appelé gland, fixé dans une structure appelée cupule ; chaque gland contient une graine et met pour mûrir 6 à 18 mois selon l’espèce. Certaines espèces sont des arbres atteignant plusieurs dizaines de mètres de haut (chêne sessile), des grands arbustes (chêne vert), ou des arbrisseaux (chêne kermès). Une forêt de chêne est une chênaie. Le chêne est l’arbre le plus répandu de la France, avant le pin. Il représente 40% des essences, feuillus et conifères confondus. Ils sont très utilisés en ébénisterie et menuiserie. Les chênes tricentenaires de la forêt de Tronçais (dans l’Allier) sont classés et interdits d’exploitation depuis 1899.
Description :
Le bord des feuilles est lobe, denté ou entier. Les feuilles sont simples et alternes petites (longues de 3-9 cm) de forme variable. Le fruit est un akène, appelé gland, fixé dans sa cupule, le gland du chêne pédonculé possède un long pédoncule alors que le gland du chêne sessile possède un pédoncule court. On distingue deux grandes catégories de chênes : ceux dont le feuillage est caduc, tombant en automne, parfois au printemps (chênes rouge, chêne chevelu, chêne pubescent, chêne rouvre et chêne tauzin) ; ceux dont les feuilles sont persistantes, se sont les arbres poussant surtout sur les rivages méditerranéens (chêne vert, chêne kermès et chêne- liège). Le tronc est court et souvent tortueux. Les fleurs sont unisexuées, les mâles sont très abondants. Ce sont des chatons pendant à la base des pousses de l'année. Les glands sont bruns, de dimension variant de 1 à 3 centimètres de long.
Le sanglier
Le sanglier : Sus scrofa
Famille : Suidae
Ordre : artiodactyles
Femelle- petits : Laie- marcassin
Longueur : De 90 à 170 cm
Hauteur : De 55 à 110 cm
Poids : De 30 à 135 kg
Pelage : Brun- noir à gris brun ou roussâtre mais en fonction de l’âge et de la saison
Longévité : De 8 à 10 ans
Biologie :
La silhouette du sanglier est massive. Son corps est un peu aplati latéralement, sa tête est très grosse, ses pattes sont courtes mais robustes, la queue est assez longue. Chez les mâles seulement, les canines inférieures sont transformées en défenses. Le pelage est foncé d’un ton brun- noir à gris- brun ou brun roussâtre. Le sommet du dos du sanglier porte une sorte de crinière constituée de grands poils bruns qui peuvent atteindre une quinzaine de centimètres pendant la période hivernale.
Mensurations :
De la tête à la queue, les mâles adultes mesurent de 100 à 170 cm et parfois jusqu’à 185 cm. Les femelles ont un corps avec la queue de 90 à 145 cm. La queue du mâle varie de 15 à 30 cm, celle de la femelle de 14 à 27 cm. La hauteur des mâles est généralement de 65 à 110 cm tandis que celle des femelles est de 55 à 88 cm. Les variations saisonnières de poids sont importantes et le sanglier peut perdre 50% de sa masse si les conditions ambiantes sont très mauvaises et doubler de poids si elles sont excellentes. Le poids d’un marcassin à la naissance est d’environs 1.1 kg. Le sanglier possède 44 dents. Les mâles ont une épaisse couche de cartilage sur les flancs qui les protége lors des batailles à l’époque du rut. Ils possèdent également des défenses (mâchoire inférieure) et des grès (mâchoire supérieure). Ces deux dents frottent les unes sur les autres et assurent ainsi un affûtage parfait. Les marcassins portent une livrée constituée de raies longitudinales successivement claires et foncées, alternant du jaune pâle au brun sombre. Lorsque les marcassins atteigne l’âge de 4 à 6 mois selon le milieu, les rayures disparaissent progressivement et ils se couvrent d’un pelage roux, qui subit à son tour une transformation allant jusqu’au brun foncé presque noir au fur et à mesure que les poiles poussent.
Indices de présence :
Le sanglier répand une forte odeur. Ses crottes d’environ 7 cm de diamètre, sont de forme variable selon la teneur en eau des aliments. L’empreinte du sanglier est large. Les doigts postérieurs rudimentaires appelés gardes marquent parfois le sol quand celui est meuble. Il a pour habitude de se rouler dans les mares de boue pour se débarrasser des parasites qu’ils transportent. Ces endroits sont appelés souilles.
Habitat :
Il habite principalement les forêts de feuillus et mixtes. Il vient facilement dans les champs, les prairies. Il s’abrite dans une bauge (creux du sol). Les milieux fréquentés par les sangliers sont divers, cet animal ayant de grandes facultés d’adaptation pourvu qu’il trouve de l’eau, de la nourriture et une végétation suffisamment abondante pour s’y cacher.
Régime alimentaire :
Le sanglier est omnivore mais sa consommation est dominée par les végétaux. Il affectionne particulièrement les glands, faines, châtaignes, pommes de terre, ma¨s et autres céréales. Son régime carné se compose le plus souvent de cadavres d’animaux, larves d’insectes, lombrics, petits rongeurs oiseaux nichant à terre, …
Reproduction :
Le rut s’étale sur une longue période de septembre à mars, mais surtout de novembre à janvier. Les naissances ont lieu de février à juin, mais surtout de mars à mai. La maturité sexuelle arrive à l’âge de un an, mais les jeunes mâles sont longtemps exclus de la reproduction par les mâles dominants. La gestation dure en principe 115 jours. La laie donne naissances à une portée de 3 à 10 petits, mais plus fréquemment de 4 à 7 petits. Les vielles laies ont les portées les plus fortes. Les laies ont une portée par an qui est remplacée au bout de quelques jours si elle disparaître. La laie possède 10 tétines. Les jeunes appelés marcassins sont rayés de la tête aux jambons durant 3 à 5 semaines. Le sevrage se manifeste au bout de 3 à 4 mois. La femelle construit un abri de végétaux appelés chaudron pour mettre bas. Les petits y reste environ une semaine, puis accompagnent leur mère et tous rejoignent ensuite la compagnie jusqu’à la mise- bas suivante.
Longévité :
La durée de vie d’un sanglier à l’état naturel, elle ne dépasse que très rarement les 8 à 10 ans. Chez les adultes, un fort pourcentage de la mortalité est dû à la chasse.
Comportement :
C’est surtout au crépuscule et durant la nuit que le sanglier s’active. Mais il peut aussi être rencontré en plein jour. La surface de son domaine vital est très variable. Les sangliers peuvent parcourir de 20 à 30 km s’il est dérangé. S’il est en situation de danger, le sanglier le fait comprendre en manifestant son mécontentement par ce que l’on appelle le « casse noix ». Il claque ou frotte ses dents les unes contre les autres. Ce signe signifie que l’animal est particulièrement mécontent et il vaut mieux passer son chemin.
Le renard
Le renard : Vulpes vulpes
Famille : Canidae
Ordre : Carnivores
Longueur : De 90 à 120 cm dont 30 à 45 cm de queue
Hauteur : 40 cm
Poids : De 6 à 10 kg
Pelage : Brun- roux à noirâtre (varie selon la saison et la région)
Longévité : De 7 à 9 ans maximum (souvent beaucoup moins)
Description : Museau pointu, yeux à pupilles verticales
Biologie :
Le pelage du renard est généralement brun- roux, mais variant du beige au brun et au roux vif. Les oreilles, sont pointues, dressées, noires en arrière. La queue est longue et touffue (elle est généralement plus au moins blanche au bout). De nombreux sujets ont une bande noire ou brune entre l’œil et le coin de la gueule. La gorge blanche, grise chez certains ont une étoile blanche sur la poitrine. En saison de reproduction, on observe une nuance rosée sur la face inférieure des femelles. Les extrémités des membres sont noires.
Mensurations :
La longueur du corps varie entre 90 à 120 cm. La queue du renard souvent longue est touffu est de 30 à 45 cm. Le poids moyen du mâle est de 7 kg, celui de la femelle est de 6 kg. C’est donc un animal de taille assez modeste, même si son épaisse fourrure d’hiver lui donne parfois une allure plus imposante. Le renard possède 42 dents.
Habitat :
Le renard s’adapte à des milieux très variés : campagne cultivée, broussailles, bois, parc, côtes, landes, en plaine, en montagne (jusqu’à 2500 mètre d’altitude), dunes,… Les grandes plantations de résineux sont fréquentées tant que la végétation herbacée subsiste, après quoi elles servent surtout de retraite. Il s’abrite dans un terrier qu’il creuse lui-même ou qu’il emprunte aux lapins ou aux blaireaux et qu’il modifie. Le terrier se trouve généralement dans un talus (l’abris peut aussi se trouver dans une crevasse de rocher, sous une grosse canalisation,…). Le terrier a souvent plusieurs entrées (2 à 4).
Régime alimentaire :
Le régime alimentaire de renard est très varié : rongeur, lagomorphes, oiseaux, insectes, œufs, lombrics,… Il mange peu de musaraignes et de taupes, mais tue le hérisson. Il exploite les dépôt d’ordures, tas de composte, mangeoire pour oiseaux,… En été et en automne, il consomme les fruits tombés (pommes, prunes,…).
Reproduction :
Les mâles s’accouplent de décembre à février quand leurs testicules augment. Le « verrouillage » qui suit la copulation dure jusqu’à environ 90 minutes. Les naissances ont lieux de mars à mai. La maturité sexuelle est effective à 10 mois. La durée de la gestation est de 52 à 53 jours, chaque portée compte 4 à 5 petits. L’abondance de la nourriture influe sur l’importance de la portée et l’absence ou non de reproduction. Il n’y a qu’une portée annuelle. La femelle possède 8 tétines en générale. Les jeunes pèsent à la naissance 100 g, ils possèdent une fourrure brun foncé veloutée (bout de queue blanc chez les sujets qui l’auront à l’âge adulte). La face devient rousse à 4 semaines quand le museau s’allonge, les oreilles grandissent vite, la denture de lait est complète entre 7 à 8 semaines. Après 6 mois, il ne plus guère être distingué de l’adulte. Aveugle et sourds à la naissance, les petits ont besoin de la chaleur maternelle durant les 2 à 3 premières semaines. Les yeux s’ouvrent entre 11 et 14 jours et sont bleus jusqu’à un mois, puis deviennent bruns à couleur ambre et à la pupille verticale. Le sevrage à lieu vers 6 semaines, les petits mangent de la viande dès l’âge de 4 semaines environ. Les femelles qui se reproduisent ont des tétines plus grandes que les sujets stériles. Les jeunes prennent 50 g par jour entre 4 à 10 par semaine. Les deux parents s’en occupent, le mâle apportant les aliments à l’entrée du terrier où la femelle reste 2 à 5 jours après la mise- bas. Après le sevrage, les adultes apportent de la nourriture aux jeunes y compris celles qu’ils ont stockée au préalable prés du terrier.
Longévité :
L’âge maximum connu en liberté est de 9 ans. La mortalité varie mais peut atteindre 80% la première année. Chez certaines populations où la mortalité est forte, prés de 50% des sujets peuvent avoir moins d’un et peu dépasse les 3 ans.
Comportement :
La bécasse des bois
Règne : Animalia
Classe : Aves
Ordre : Charadriiformes
Famille : Scolopacidae
Sous- famille : Scolopacinae
Genre : Scolopax
Comment la reconnaître :
La bécasse des bois niche occasionnellement en France, c’est un oiseau migrateur. Son plumage décline toutes les nuances de couleur du brun foncé au beige claire. Elle est un oiseau migrateur discret que l’on peut rencontré en France de début octobre à fin mars- début avril. Son mimétisme du milieu forestier la rend extrêmement difficile à observer au sol, mais son envol rapide et bruyant, souvent très près du gêneur, fournit souvent l’occasion de l’observer dans de bonnes conditions.
Alimentation :
Elles se nourrissent essentiellement en fouillant profondément l’humus des sous- bois à la recherche de lombrics, à l’aide de son long bec souple : les gelées, en durcissant la terre, la chasse donc progressivement vers le sud.
Nidification :
La ponte a ordinairement lieu en avril, dans la partie nord de son aire de répartition (la Russie, l’Irlande, la Scandinavie). On signale toutefois quelques rares couples nichant en France. La femelle pond 4 œufs, qu’elle couvera pendant 22 jours, avant que les poussins nidifuges ne voient le jour.
Cadre de vie :
Seul limicole de mœurs forestières, fréquente aussi bien les feuillus que les résineux dans leurs jeunes stades. En automne- hiver, le soir, elle quitte les milieux boisés pour gagner les prairies permanentes des alentours, de préférence pâturées, y reste toute la nuit, s’y alimente, et rentre au bois le matin. Ce va et viens bois prairie se nomme la passée. Un milieu forestier varié, agrémenté de clairières, de coupes, sur sol frais voire humide, favorise l’accueil des bécasses. Pendant la période de reproduction, la bécasse demeure en forêt nuit et jour.
Le faisan vénéré
Règne : Anilalia
Embranchement : Chordata
Classe : Aves
Ordre : Galliformes
Famille : Phasianidae
Genre : Syrmaticus
Femelles- petits : Poule- faisandeau
Longueur : De 70 à 75 cm
Poids : De 0.9 à 1.2 kg
Il est le plus grand représentant de l’espèce : la queue du mâle peut atteindre 2 mètre. Le mâle a un masque et un collier noirs et son plumage est jaune nuancé de blanc et de noir. Le mâle pèse 1.4 à 1.6 kg, sa queue est très longue. Il arbore de vives couleur : tête blanche rayée de noir, corps brun et or, la queue brune et blanche striée de noir. La femelle a un plumage plus terne, brun foncé et brun clair. Elle mesure de 70 à 75 cm et pèse de 0.9 à 1.2 kg. L’espèce est habituellement polygame dans nos régions. La poule pond de 7 à 12 œufs dans un nid sommaire creusé à même le sol. La plupart des éclosions ont lieu entre début mai et début juillet. A la fin de l’été les compagnies comprennent le plus souvent 3 à 6 jeunes accompagnés de leur mère.
Son cadre de vie :
Le faisan vénéré est une espèce sédentaire. Les mâles et les femelles vivent séparément, le plus souvent en petits groupes, sauf pendant la période de reproduction. L’oiseau affectionne les milieux essentiellement forestiers où dominent les feuillus et qui possède des peuplements diversifiés, ponctués de nombreuse ouvertures : clairières, allées, coupes récentes,… Il se perche dans les grands arbres aussi bien le jour que la nuit et s’abrite au sol dans la végétation basse. Durant les premières semaines de leur vie les poussins se nourrissent presque que d’insectes qu’ils recherchent dans les endroits dégagés. Les juvéniles et les adultes ont un régime alimentaire très varié selon les territoires : bais, fruits forestiers, graines et végétaux divers, insecte et mollusques.